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  Sommaire de la page "Au bar de la marine":



Galette des Rois.



Fêter les coquillages à Ré.
Sus à la margate.
Route pêche

Amarres
Retour de Ré.
Parc éolien des deux iles
Bienvenue
Journée du 5 mars 
Sun Light à vendre
Vent réel et vent apparent
Ré en octobre

Week end CKCL

SOVB en Grande Bordée
Manoeuvre de port: l'arme absolue.
    -Les Marinades
-Règler son génois.
-Invitation du Bonheur des Dames.
-Les Sardinades d'Ars en Ré.
-L'accueil des Pen Duick.
-La visite de SOVB.
  -Journée ICAM/IME.
-Au près et au portant.
-Etiquette maritime.
- L'AIS


Galette des rois.



logo dégolfés

.Les fêtes de fin d’année digérées, nous aurons le plaisir de nous retrouver  
le 7 Janvier, veille de l’Epiphanie,  autour du cidre et de la galette.
Dans la Grèce Antique, ce jour là, les Epiphanes apparaissaient aux Hommes. Ils avaient pour noms, Zeus, Athéna, Hermès, Héra, Poséidon, Déméter, Héphaïstos, Aphrodite, Arès, Artémis, Hestia, Dionysos…Sans doute venaient-ils montrer leur beauté, leur force, leur pouvoir extraordinaire pour se faire craindre ou susciter l’adoration des mortels.

Gageons que nous ne vivront pas ce genre de rencontre le 7 janvier 2011, au club house de Port Olona.
En revanche, nous aurons nous aussi notre apparition et nos visiteurs aurons pour noms, Marie, Michelle, Mauricette, Jean Luc, Claude, Gérard, Charly, Nicole, Pierre-marie, Josette, Eric, Marie-Claude, … leurs qualités n’ont rien a envier à celles de leurs illustres prédécesseurs.

Comme les Dieux antiques ils se sont constitués en une espèce de confrérie qu’ils ont baptisée d’un nom à la fois évocateur si on le prend au premier degré et humoristique si on l’envisage au second degré : Les Dégolfés !
Heureusement qu’ils ont choisi le golfe (de Gascogne sans doute) plutôt que la Manche !
Un de leurs éminents membres me disait que ce groupe fonctionne depuis dix ans. A l’origine dit-elle, «C’était des copains qui chantaient souvent quand ils se réunissaient, maintenant ce sont des copains qui se réunissent souvent pour chanter ». Du chant de marin traditionnel que chacun connaît, ils ont évolué vers un répertoire plus original en revisitant des auteurs actuels tels que Dan Grall ou Michel Tonnerre. Ils seront donc parmi nous le 7 janvier pour nous faire partager leur joie de vivre, leurs chants évocateurs et entrainants.   


gropupe degolfés






Fêter les coquillages à Ré.
vanets



Sur invitation de nos amis de l’UPSM (Union des Plaisanciers de Saint Martin de Ré), nous nous sommes rendus les 24 et 25 septembre  dans le port pittoresque et chargé d’histoire de cette belle citée.
 
Objectif, participer à la  troisième édition de la Fête du Coquillage organisée sur les quais de Saint Martin.
 
Arrivés le vendredi 23, après une traversée au près bon plein dans suet de 10 à 12 nœuds, Javahiné, Jupiter, Isar, Hydra III, Stern, Toscane, Awas, furent amarrés au calme, près de l’écluse. Les équipages eurent tout le temps de préparer « l’apéro ponton » afin d’accueillir nos hôtes rétais.




 
Le 24 dans la matinée la flotte déjà présent, fut rejointe par Athénais, Néolia et Pirlouit. Les couleurs des voiliers sablais, abondamment pavoisés, apportèrent leur touche colorée à la fête qui débutait.
 
Température estivale, huitres, vanets, moules, vins du pays, animations musicales originales, furent les ingrédients d’une soirée ponctuée de commentaires historiques et d’interview personnalisées, relayés par la sonorisation du port.
 
Les conditions de navigation du retour furent moins favorables, même si l’espoir de pouvoir remonter vers les Sables sous voilures de portant fut un instant caressé! Las ! le vent refusa, mollit, et beaucoup durent se résigner au thermique (je parle du moteur bien sûr) pour faire route.       









Sus à la morgate!

Ce titre n'a bien sûr aucun rapport avec l'
ustensile nécessaire pour la pêche formé d'une couronne de plomb portant de nombreux hameçons et nommé étonnament une turlutte!

Margate, morgate ? semble être des noms vernaculaires de Bretagne sud qui ont fait école sur la côte vendéenne !  c’est en fait une seiche, mollusque céphalopode à coquille interne voisin du calamar qui projette un liquide noir lorsqu'elle est attaquée.
Elle vient près des côtes pour se reproduire vers la fin de l’été.

Le talent et le savoir faire de nos adhérents férus est donc indispensable pour la traque de l’animal et sa capture sans dommage pour nos coques et nos ponts blancs. C’est ainsi que, grâce à Bernard, nous avons pu en savoir un peu plus sur le sujet les 9 et 10 septembre dernier : s’équiper du matériel adéquat, trouver leur territoire, et enfin apprendre les gestes justes qui permettent de les préparer efficacement.
La pêche ne fut pas miraculeuse mais suffisante pour une initiation.







kifanlo



Route pêche!

27 aout 2011, entre 17 et 20 nœuds de vent de Sud-Ouest s’engouffrent en baie des Sables.

Comme chaque fois dans ces conditions, la mer du vent se forme très rapidement; un fort clapot apporte un désordre inévitable aux trains de houle d’ouest généreusement envoyés par les dépressions inhabituelles, en cette saison, siègeant depuis des semaines dans le S-O de l’Irlande.

C’était pourtant le week-end prévu par l’APPO pour concocter une animation festive ayant pour objet de permettre aux adhérents de se retrouver après une saison de navigations perturbées.

Affréter le Kifanlo (chalutier de pêche traditionnelle), proposer à une dizaine de membres de notre amicale de découvrir le métier de marin pêcheur, revenir sains et saufs au port pour, sur une batterie de barbecues, griller le poisson pêché en compagnie des autres membres restés sur le plancher des vaches.

Voilà un programme aussi alléchant qu’incertain!

Bien sûr l’état de la mer compliqua le travail de nos « pêchous », bien sûr les averses de la nuit et du matin déclenchèrent des moues dubitatives sur les visages de l’équipe restée à terre.
Les faits ont levé les incertitudes!

Le Kifanlo rentra les cales pleines, les nuées s’estompèrent dès le milieu de la matinée, la braise n’eut aucun mal à prodiguer la chaleur nécessaire et la quarantaine des convives put, sans retenue, déguster rougets, soles, merlans, sardines…grillés à point!

maigre

soles

Cette manifestation fort sympathique, idéalement située en fin de saison estivale, mériterait d’être pérennisée car elle est le prétexte à retrouvailles suite à un bimestre où chacun vaque à ses propres occupations












Il y a amarres et amarres!

Recycler ses vielles écoutes ou drisses relève d'un goût certain du risque!
Il est de loin préférable d'avoir des cordages spécifiques, spécialement prévus pour cette fonction essentielle. En effet on ne demande pas les mêmes qualités à une écoute, une drisse ou une amarre. Autant les premières doivent-elles avoir un faible coéfficient d'allongement, autant l'élasticité relative des dernières est garante de l'intégrité des taquets du bord.

Voici quelques repères lorque vous êtes chez le shipchandler pour choisir le type des amarres qui comblera vos manoeuvres, vos escales et vos hivernages:
                                                                              -le nylon tressé confortable et robuste.
                                                                               -Le polyester à trois torrons: résistant à l'abrasion,facile à épisser est très costaud mais sa souplesse ne dure que le temps de la jeunesse!
                                                                                       - L'âme nylon gainée de polyester encore plus solide que la précédente, reste souple et  donc facile à lover.

Le choix de l'échantillonnage est aussi important pour des raisons de compatibilité avec le poids du bateau et le coût. Ainsi pour des unités de 8/9 mètres des sections de 10 à 12 mm sont adaptées, pour 10/11 mètres, 12 à 14 mm, pour 11/13 mètres,16 à 18 mm...  

Leurs charges respectivesde rupture sont les suiuvantes:

 Trois torons polyester 10/12 mm: 1740/3170 kg
                                       12/14 mm: 3170/4380 kg
                                       16/18 mm: 4540/7270 kg

Et la longueur?

Une garde doit faire approximativement 75% de la longueur hors tout du bateau, une pointe avant, 150% du maître bau et une traversière 200% du maître bau.
 





 


Retour de Ré .
 
Ce dernier week-end nous a offert l’occasion d’accueillir à nos bords des invités de la société SOVB que beaucoup d’entre nous connaissent maintenant. Nous pouvons nous féliciter d’avoir eu avec nous des invités de qualité, ouverts, joyeux, attentionnés, discrets qui ont su s’adapter remarquablement au milieu du nautisme.
 
La météo nous a gratifié de conditions très favorables pour faire route le samedi matin vers Saint Martin de Ré. Vent portant et puissant, mer peu agitée, soleil généreux, nous ont permis d’arriver à bon port en un peu plus de trois heures.

Grâce à l’équipage de Jamaé qui était déjà sur place, grâce aussi au sens de l’accueil du président Guy Mallet et de son équipe, nous avons eu la surprise d’être accueillis de façon exceptionnelle par une fanfare colorée et pittoresque.

Après les inévitables manœuvres de port, assez délicates en raison d’un vent toujours puissant dans le typique bassin de Saint Martin, la soirée se prolongea par un repas collectif préparé par nos hôtes rétais.
 
Le retour du dimanche fut plus laborieux, la marche de nos esquifs contrariée par un vent puissant de Nord-Ouest et une mer un peu plus tourmentée. Malgré ces conditions assez sévères, nos équipiers d’un week end ont fait face avec courage et dignité.  
 
Félicitations à Sandaure, Athénais, Gliss, Javahiné, Pimuhohe, Jason, Captain Flint, Clemyo, Sous-Le-Vent, Awas, pour leur participation à cette manifestation d’ouverture.







Des nouvelles du parc éolien des deux Iles.
 
Cliquer sur l'image poue en savoir plus.
eoliennes 
 
Situation du parc éolien.
 
 
 

Bienvenue!

En avant première et en image, vous découvrirez dans les vidéo ci-dessous les deux nouvelles superbes unités, flambantes et neuves qui vont intègrer la flotte de notre amicale. Félicitations aux skippers et à leurs équipages!

 
 









Journée du 5 mars.

faire un noeud

 


Ce fut une journée d’animation originale, une première en fait, concoctée par quelques membres de l’APPO, sous la maîtrise d’œuvre de notre Président.

Il faut remercier les animateurs, commençant par Jacky et Dominique, des Olonnois venus prêter main forte à Jean-Marc pour une animation concernant le matelotage ;  merci également à André Bordes, spécialiste de la formation à la lutte contre les incendies en entreprise et pompier à la caserne des Sables; merci aussi aux skippers de Jason, Mae-Flo, Sandaure et Awas qui ont mis leurs unités à dispositions pour des échanges sur les différentes façons d’amarrer un bateau. Merci également aux équipiers en charge des groupes pour le respect du « timing » et à Mireille et Michelle pour leurs photos.

Cette journée conclue par notre traditionnelle réunion mensuelle, pose quelques questions : les membres de notre Amicale y trouvent-ils  intérêts ? Est-il souhaité de reproduire ce type d’animation ? Sous cette forme ou sous une autre qui reste à déterminer? Faut-il, en cas de récidive, ouvrir cette journée aux autres associations nautiques sablaises ?...Vous pouvez livrer vos réflexions sur le Forum, ne vous en privez pas !
 

 




 



SUN LIGHT 31

  Sun Light 31 PTE, année 1990, mât et gréement neufs de 2005,  
06.86.35.11.04

02 51 21 19 12


futura
 

Vent réel et vent apparent.
 

Le vent réel, tant par sa force que par son orientation dicte nos conditions de navigation et décide souvent de notre destination ou de notre date de départ. Progresser de 30 ou 40 milles juste dans le lit du vent réel est une entreprise de stakhanoviste qui peut nous prendre 12 à 15 heures et nous infliger des conditions rudes! Ce vent réel là est donc prépondérant dans l’organisation de nos navigations.

 

Mais quand on a largué et que notre voilier fait route, ce vent réel se travestit discrètement et prend des « apparences » subtiles et changeantes. C’est ce nouveau vent, dénoncé par la girouette du bord, qui désormais règne en maître sur le réglage de nos voiles, sur la vitesse de notre embarcation et sur nos changements de cap.

 

Voici ci-dessous la représentation théorique de cette force essentielle :

vent apparent 

 Ce vent apparent, résultante du vent réel et du vent provoqué par la vitesse de déplacement du bateau, est d’autant plus volage que les variations des deux autres composantes dont il est issu sont importantes et fréquentes !

 Que le bateau accélère en descendant une vague par exemple, et ce vent apparent va devenir plus « pointu » ( il refuse), nécessitant soit une modification du réglage des voiles, soit une modification du cap.

Que le vent réel forcisse, ce vent apparent va  basculer vers l’arrière du bateau (il adonne), nécessitant tout autant, des modifications à bord.

 

Bien sûr, ce vent apparent,  est unique  et ne vaut que pour le bord sur lequel il règne, il est donc complètement vain de vouloir le comparer à celui d’un autre bord!   

 

Voici ci-dessous une animation dynamique qui vous permettra de visualiser les modifications que subit le vent apparent quand l‘une ou l’autre de ses deux composantes varie.
 

 
Votre navigateur ne gère pas Java ? Quel âge a-t-il ? (ou alors votre firewall est trop pointilleux)

A l'aide de votre souris, faites varier en taille et/ou en direction l'une ou l'autre de ces forces, et cliquer sur "constriuction de la résultante".
Une fois votre tracé terminé, vous pouvez faire varier la force représentant le vent réel ou la force représentant le vent bateau.

 



Ré en octobre

La météo nous a gratifiés de conditions très favorables pour notre dernière navigation en flotte. En effet, encouragés par un nordet modéré tout à fait propice à notre escapade vers Saint Martin de Ré une dizaine de bateaux n’ont pas hésité à larguer les amarres dans la fraîcheur du jour naissant.

La lumière, dissipant progressivement les brumes nocturnes, dessine dans le Pertuis les silhouettes de nos gréements, à peine inclinés, sous la délicate pression du souffle continental. 

Un vrai temps de demoiselles, un temps de geenaker pour certains, qui n’ont pas hésité à établir ces belles voiles colorées, les tirant un peu plus vite vers Ré.
 

 

Saint Martin de Ré en octobre nous promettait un week-end intime… il n’en fut rien, les rochelais, sans doute encouragés par les douceurs climatiques, ont déboulé en force et comme aux plus beaux jours de l’été, encombré ce petit havre.

 

Nos homologues de l’UPSM, au sens de l’hospitalité indéfectible nous ont ouvert leur pittoresque club house avant que nous nous rendions de conserve à la table commune.





 

 

Après le temps de geenaker, vient le temps du ris ! Le retour fut un peu plus musclé. Le vent toujours nordet, plus puissant et plus « raffaleux » nous incita à infléchir nos routes vers la côte  afin de bénéficier d’une mer plus sage et d’une marge de manœuvre nécessaire au cas où… !

 
la flotte de l'APPO cinglant dans le ¨Pertuis.

 


 



Week end CKCL (Canoë Kayak Cote de Lumière)

 

 
Vendredi 24 septembre 2010, objectif, être à 15 heures 30 à Port Joinville.
  
  En effet nous avons pour mission de convoyer les affaires personnelles et une partie du ravitaillement des rameurs. La météo a décidé de nous mettre du clapot dans la quille. Vingt nœuds de nord d'ouest et la mer du vent qui va bien avec, nous incitent donc à larguer dès 7 heures du matin.

  Caraïbe et Awas lourds de leur chargements inhabituels, embarquant en plus des responsables de l'organisation, piochent dans des creux de deux mètres. Un bord tribord, un bord bâbord, nous rapprochent si lentement de notre destination qu'il faudra s'appuyer de nos moteurs pour être à l'heure.


 

  Pendant ce temps, les hommes ahanent, arc boutés sur leurs pagaies, assis dans la mer, au fond de leurs pirogues tahitiennes dont l'équilibre est mis en cause à chaque vague. Longeant la côte ils atteignent Saint Gilles pour un "pit stop" reconstituant sur la plage, avant de repartir vers Yeux qu'ils atteindront vers 19 heures.

  Levés de bonne heure le samedi matin, ils entament le retour  vers Les Sables.
  Le vent toujours de force 5 et la mer toujours formée, sont cette fois favorables tout au long des 30 milles de la traversée.
  Partis une trentaine de minutes après eux nos bateaux allégés n'auront aucun mal à rattraper les pirogues.
  Rencontrer en haute mer ces rameurs infatigables est une vision surréaliste.
  Leurs embarcations filent 6 nœuds et surfent à plus de 9 dans la houle.


 

 


 Les changements d'équipiers se font à la volée, après que le remplacé se soit jeté à la mer pour que le remplaçant, aussi à l'eau puisse embarquer à sa place!

  L'arrivée sur la plage des Sables avait le parfum des soirs d'aventure rare réussie.



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SOVB en Grande Bordée.

Bravo à Gérard et Gérard, bravo à Sylvie et Patrice, bravo aux skippers et co-skippers de Sous-Le-Vent, Sandaure, Néolia, Melkyl, Jupiter, Javahiné, Gliss, Clémyo, Awas et Athénais. Un merci spécifique à Victor et Micheline pour avoir honoré leur engagement malgré les circontances pénibles qui les ont frappés, et à la Sablaise Nautique pour la mise à notre disposition d'un bateau de sa flotte.
Grâce à tous, nous avons pu recevoir dignement nos invités Essovébiens (qui vont bien merci!) et leur offrir deux jours inhabituels pour beaucoup d'entre eux. Une fête nautique sur les quais d'un chenal mythique,une première sortie de douceur dans une baie des Sables qui semblait avoir compris l'ingénuité de nos équipages, une soirée conviviale, une visite expresse de l'Ile Penotte et enfin une deuxième sortie en mer sur un plan d'eau nettement plus...viril! Peu importe, tous se sont comportés avec dignité, même ceux dont l'estomac à réfléchi quelques longs instants avant de prendre sa décision.
Quelques photos sont à cette adresse,d'autres seront mise en ligne dès que les photographes me les auront envoyées.    
les olonois

joakim

 


Manoeuvres de port: l'arme absolue!



 

 
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Les Marinades.

339 personnes, selon les organisateurs, et autant selon l'APPO...(lice), ont navigué ce week end sur les bateaux de l'Amicale.



C'est une belle performance réalisée par Athénais, Awas, Hydra III, Mariane, Gliss, Clemyo, Toscane, Javahiné. Un grand merci aux Skippers et "skippeuses" qui ont multiplié les rotations et les manoeuvres avec l'aide des équipiers dévoués comme Gérard, Sylvie, Patrice, Michel,Guy et Florence, Mireille, Gilbert,Bernard, Dany,...(j'espère que je n'oublie personne!).



Merci à Bernard, Président du SNS pour son initiative, qui nous a permis, à l'occasion d'un apéritif et d'un repas en commun, de passer un moment fraternel avec les bénévoles du SNS, eux aussi très actifs au cours de cette journée.  



D'autres photos sont là!
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Régler son génois.

 

         Notre trait de côte, orienté sud-est/nord-ouest, nos vents dominants de secteur nord à nord-ouest à la belle saison, l’irrésistible attraction des côtes bretonnes, nous contraignent fréquemment à cingler contre le vent.
         Il faut être pugnace car la route gagnée contre le vent, l’est souvent au prix  de la détermination  collective du bord!
         Elle l’est aussi  grâce à l’efficacité nos ailes blanches.
         Sur nos navires à voiles, qui sont souvent des gréements en tête, la force propulsive la plus importante, est fournie par le génois. Pour faire du près, et point de l’à peu près, il convient de peaufiner le réglage de cette voile essentielle.

         Il faut dire que ses réglages sont plus délicats que ceux d’une GV qui est tenue deux cotés sur trois, alors que le génois lui n’est tenu que sur un coté!

        Sur un génois, on peut dénombrer 4 réglages principaux :
                -La tension de l'étai.
                -La tension de la drisse.
                -La position du point de tire.
                -L'écoute.

-La tension de l'étai:
   Si on augmente la tension de l'étai, le creux du génois sera moins important, le bord d'attaque plus plat, le génois sera donc moins puissant, il nous permettra de faire plus de cap, par contre il sera aussi moins tolérant. Évidemment, pour contrôler la tension de l’étai, il faut disposer d’un pataras réglable.

-La tension de la drisse:
  Si on augmente la tension de drisse, le creux du génois va avancer, on pourra moins faire de cap qu'avec un creux plus reculé, par contre la voile sera plus tolérante.

-Le point de tire:
  C’est le moyen de contrôler la bordure et la chute. Reculé il tend la bordure et relâche la chute, avancé il tend la chute et relâche la bordure.
  -Bon très bien mais quand faut-il une bordure tendue et une chute relâchée ou l’inverse?   
  -Une chute molle permet de faire déverser le haut de la voile et donc de lui enlever de la puissance dans le haut ou de mieux orienter la force propulsive en hauteur puisque le vent en haut est plus "pointu"  que le vent au niveau du pont.
  -Un point de tire avancé creuse la voile dans le bas en  relâchant la bordure et lui donne plus de puissance, ce qui peut être utile au près dans une mer formée pour avaler la houle.


-La position latérale du point de tire:
  Elle va conditionner l'angle de tire maximal du génois. Plus cet angle est faible, plus on va pouvoir remonter au vent. Si on rentre le point de tire (on le rapproche de l'axe longitudinal du bateau), l'angle d'attaque du génois va diminuer, ce qui va nous permettre de faire plus de cap, par contre la voile va devenir plus difficile.
  Si l’on écarte le point de tire, la voile va gagner en puissance et en tolérance, mais il faudra abattre de quelques degrés.
  Pour bénéficier de ce type de réglage il faut disposer de plusieurs rails de génois, ce que la plupart de nos voiliers de croisière n’ont pas. Une bonne alternative est le barber, cette écoute supplémentaire avec laquelle on peut changer le circuit de l’écoute.

-L'écoute:
  Si on choque de l'écoute, la chute du génois va se détendre, on fera moins de cap, la voile sera moins difficile, et plus puissante.

                                         Les repères:

-Le guindant, la tension de la drisse à un effet (modéré) sur le creux de la voile. Dans les petits airs,  laissez la donc un peu "lâche", vous donnerez du creux et donc de la puissance. A contrario dans la brise, étarquez virilement, vous aurez un profil de voile plus fin.
-Les penons, sont les témoins visuels de l’écoulement plus ou moins laminaire des filets d’air; ils doivent donc être droits et parallèles, aussi bien au vent (intrados), que sous le vent (extrados). Si le penon au vent « batifole », c’est que la voile n’est pas assez bordée; si c’est celui sous le vent qui décroche, c’est que la voile est trop bordée.
-Les bandes de couleurs, quand les voiles en sont pourvues sont très utiles pour contrôler la forme de la voile, la position de son creux et l’ harmonie de ses formes.
- Du nerf! bon D…, il en faut mais pas trop! juste  de quoi empêcher la chute de battre, car ces battements, bruyants comme un moteur de mobylette, ne sont ni aérodynamiques, ni esthétiques, ni très bon pour la longévité de la garde robe. Si la brise fraîchit, avant de réduire de quelques tours, n’oubliez pas de choquer ce fameux nerf pour le reprendre ensuite, et d’abattre franchement pour rouler sur une allure plus portante, le profil de votre voile en sera grandement amélioré, sa longévité, aussi. 
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Le samedi 11 septembre est aussi la date à laquelle nous accueillons les salariés de la SOVB, qui ont si bien su nous recevoir dans leur établisement le 28 mai. C'est l'occasion de leur faire vivre de façon privilégiée cette fête nautique pittoresque.
Gageons qu'ils seront enchantés d'être ainsi aux premières loges!



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Les Sardinades.






Comme des Patou veillant sur leurs brebis,Clemyo, Jade, Gliss, Toscane, Javahiné, Dorade et Awas accompagnent la navigation musclée d’une qinzaine d’Olonnois. Comme une malédiction, le vent est établi plein Sud-Est, juste là où nous voulons aller ! La mer agitée, croisée, semble du complot pour entraver la marche vers le Pertuis Breton.



La flottille ne trouvera le calme qu’une fois engagée derrière la pointe des Baleines, soit après une bonne quinzaine de milles d’une route pour le moins inconfortable pour Olonnois, Belesbat et la pinasse sablaise Au Bonheur des Dames.


Posés sur l’eau immobile du pertuis les bateaux attendent le signal pour le début de la grande parade qui va animer le Fiers d’Ars d’une farandole de voiles traditionnelles.  Miraculeusement opportune, une brise soudaine anime le désordre charmant des voiles colorées qui saluent poliment les risées. Jonque en tête, une guirlande d’une soixantaine de voiles auriques et de coques multicolores, glisse vers le chenal du port de la Prée.
Equipages en tenue, orchestres embarqués, hourra des badauds, annoncent une soirée festive originale.


Merci à l’AUPAR et à son président pour leur accueil personnalisé, merci aussi à Jean-Pierre, "past président" de l’AUPAR pour l’attention qu’il nous a portée.

Les Olonnois profiteront de la marée haute du dimanche matin et du vent d’Est pour gagner efficacement vers Les Sables. Les bateaux de l’APPO attendront la marée du soir.  Le thermique puissant de Nord-Ouest, contrariant le jusant du pertuis, lève, comme à l’habitude dans ces parages, une mer inconfortable contre laquelle avancer n’est pas une sinécure! Un bord tribord, un bord bâbord, un autre tribord, un autre bâbord….Six heures de louvoyage viril avant de voir sur chaque bord les feux rouge et vert du chenal de Port-Olona




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La baie des Mésanges

 

La baie des Sables fut animée d’une frénésie inhabituelle pour ce lundi printanier et pas même férié !
La lumière abondante d’un ciel pommelé, à dessiné un théâtre d’ombres et de transparences  peuplé d’une multitude de voiles blanches glissant lentement dans un désordre  paisible.


Photo Serge B.
Au loin, comme des coquelicots au beau milieu d’un champ de blé doré, des bulles rouges et noires enflent. Ce sont eux ! Les Pen Duick !


Photo Joëlle B.
Alors les voiles convergent ; les une vers le plus grand, d’autres vers le plus beau, d’autres encore vers le plus accessible. Les places s’échangent, au gré des numéros de la dynastie, chacun abandonnant sa position pour une autre. Tout ce beau monde se croise, se suit, s’effleure, s’évite, dans le calme serein propre à ceux qui savent quoi faire, parce qu’ils comprennent ce que l’autre fait.


Photo Joëlle B.

Photo Joëlle B.

Vers 17 heures le chenal a retrouvé comme un parfum d’arrivée de Vendée Globe ; une voie aussi encombrée qu’un périphérique aux heures de pointes. Proues contres poupes, tribords contre bâbords, parre-battages en batterie, coups de cornes espiègles, tous derrière, tous derrière et eux …devant.


Photo Joëlle B.
Merci aux organisateurs du SNS, des Olonnois et de l'APPO qui, avec l'appui de leur partenaire, ont oeuvré pour la réussite de cette journée exceptionnelle.


Photo Joëlle B.

 

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Tradition est modernité!


Respect,
Estime de l'autre,
Confiance,
Bonne humeur,

Travail...
         Autant de valeurs qu'il est de plus en plus rare de trouver dans le monde de l'entreprise, qui au nom de de la modernité, de la performance à tout prix, est devenu un univers de névroses, de schizophrénie et de paraître.
    Cette modernité là, a toute probabilité de ne pas assurer la pérennité de telles entreprises.


 




 



 
    la modernité de la SOVB s'appuie sur des piliers solides construits sur la tradition et la cohérence: respect de l'environnement, confiance aux collaborateurs, sourires et bonnes humeurs omniprésents. Pas de cadences infernales et chacun donne le meilleur de lui même. Nul besoin d'être un expert en "management" tout juste sortie d'une de ces célèbres écoles d'outre Atlantique, pour percevoir la qualité de la première richesse de cette entreprise.
 

    La SOVB assoit son activité sur un métier vieux comme la société des hommes, le balayage des espaces partagés, et le fait avec les moyens ultra modernes de la robotique et de la chimie!
 

    Cohérents jusqu'au bout, ils savent recevoir dans la simplicté généreuse de ceux qui ne le font que pour le plaisir.

    Très sincèrement, merci à eux tous, leur leader en tête, pour la qualité de leur réception, la précision et la richesse de leurs explications. C'est avec un grand plaisir que nous les accueillerons au moi de septembre.


 
  
 



 
 
 
  ligne chaine

Journée ICAM/IME/APPO.

 




Le ponton H, ordinairement calme et caractérisé par le flegme serein de ses locataires, frémit, ce matin gris et frisquet du 11 mai, d’une effervescence inhabituelle. Les éclats colorés des flammes, fanions, pavois, éclaboussent la grisaille ambiante en claquant dans le nordet forcissant.

Sur le ponton, un groupe hétéroclite s’agite.

Des enfants, des adultes, jeunes et moins jeunes, des hommes, des femmes, s’affairent dans une frénésie perceptible.  Comme des voies de Stentor, des aboiements montent du fond d’un bateau.  C’est que l’APPO à un rendez-vous… un rendez-vous avec un groupe d’étudiants qui se sont mis en tête d’offrir à de jeunes enfants de  l’IME de la Roche sur Yon, une journée récréative en mer.

 

Ce sont donc 8 bateaux de notre flotte qui ont embarqué une douzaine d’enfants et leurs encadrants pour assister à une démonstration très appréciée des Terre-Neuve d’Eliane et Jean-Paul, en baie des Sables suivie d’une navigation sous voile qui fût un pur bonheur, grâce à un vent d’Est de 15 nœuds sur une mer  aussi plate qu’un discours d’académicien. Au retour au port, les grands, les petits, les jeunes, les vieux, les novices, les aguerris, avait dans le regard l’étincelle qui brille chez ceux qui viennent de vivre un moment rare. 

     

Lien vers Cégé photos 

 
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Au près,
Et au portant?

Le programme de géométrie de notre classe de quatrième est loin.
Très loin pour certains d’entre nous!
trigo

Et pourtant, quand nous naviguons, nous sommes des Messieurs Jourdain de la trigonométrie.

-En effet, combien fait-on de route en plus, quand nous choisissons un cap plus abattu?
-Le gain de vitesse est-il suffisant pour compenser le supplément de route?

Ce n’est pas très savant, même si l’on doit faire appel à Cosinus!
Nicolas Oresme
Nicolas Oresme

Le cosinus (cos) de l’angle que l’on suit par rapport au vent, nous donne la route parcourue sur la route directe.
Exemple : si l’on remonte à 40° du vent, on aura avancé, sur la route directe de la valeur de cos(40) soit 76,6% de la distance réellement parcourue. (cos40=0,766)
cap
1 mille parcouru= 0,766 mille sur la route directe.

Si l’on abat de 10° on n’aura parcouru que cos(50) soit 64,2% .

Le déficit de route de celui qui cap à 50° est donc de 0.766 moins 0.642 soit 0.124.

Il devra donc augmenter sa vitesse de la même proportion pour compenser,
soit 0.124 / 0.642 X 100 = 19.31%.

Donc, s’il marche à 5 nœuds à 40° du vent il devra marcher à
5 X 1.1931 soit 5.96 nœuds à 50°.

La différence est importante et le « challenge » n’est pas dans la poche!

Par contre, si l’on agit avec modération, c'est-à-dire si on décide d’abattre de 5° seulement, au lieu de 10,
cos(45) étant égal à 0.707 on ne perd que 8.34% de route.(0,707 par rapport à 0,766) 

Ceci implique pour compenser, de passer de 5 noeuds
à 5 X 1.0834 soit 5.42 nœuds.

C’est nettement plus accessible!

Dès lors, la question qui se pose est de savoir si votre bateau gagne 8,34% en vitesse quand vous abattez de 40 à 45°?

La connaissance, l’expérience, que vous avez de votre unité peut vous porter la réponse.

Si ce n’est pas le cas, le test en grandeur nature peut vous éclairer. Il revient à dresser les polaires de vitesse de votre bateau! Ce qui n'est pas une mince affaire!

Celles disponibles auprès des constructeurs sont aussi de bonnes indications, non pas qu’elles soient l’expression de la réalité absolue mais celle d’une vérité relative.

Ainsi, comme nous venons de le voir, la route augmente de 8,34% quand nous passons de 40 à 45° du vent.
Si l’on observe les polaires de vitesse de la plupart des bateaux, on observe qu’entre 40 et 45° les pourcentages de progressions des vitesses sont de moins en moins spectaculaires quand on s’élève dans les valeurs absolues.
Pour des vitesses de 3 nœuds l’augmentation constatée sur les polaires est de l’ordre de 20%, alors que pour des vitesses de 7 nœuds, elle n’est plus que de 4,3%. C’est à partir de 6 nœuds que le gain disparaît car la vitesse ne progresse que de 8,47%.


Et au portant?

Chacun sait, pour l’avoir vécu, que faire route plein vent arrière n’est pas une sinécure!

Le génois dévente, le spi s’écroule, la baume hésite, menaçant à tout instant de balayer le cockpit en réduisant les têtes trop hautes et trop distraites, la vitesse est affligeante, l’équipage subit en quelque sorte!

La question se pose alors!
Faut-il s’écarter de l’axe du vent pour trouver un peu plus de pression dans les voiles?
Et si oui quel est l’angle optimum à exploiter?



Et de nouveau, l’ombre de notre savant Cosinus se dessine dans nos têtes de potaches attardés!
Voyons !
cos 5 égal….0,996!
cos 10 égal…0,984!
cos 15 égal…0,966!
cos 20 égal…0,939!
cos 25 égal…0,906!
cos 30 égal…0,866!

Allongement de la route:
Pour 5°, allongement 0,4%.
Pour 10°, allongement 1,626%.
Pour 15%, allongement 3,52%.
Pour 20% allongement 6,496%.
Pour 25% allongement 10,37%.
Pour 30% allongement 15,47%.

Ce qui implique coté vitesse de passer de 3 nœuds à:
3,012,
3,048,
3,105,
3,195,
3,31,
3,46,
pour au moins compenser le surplus de route!

Tout ceci peut sembler très rébarbatif, un petit tableau interactif est nettement plus simple. Il suffit de saisr votre variation de cap et vpotre vitesse initiale le résultat est immédiat, le tableau vous dit quelle nouvelle vitesse minimum vous devez atteindre pour être gagnant! 


 
 
 
 
 

Pour en savoir plus sur la pavillonerie:
 
L'étiquette maritime.
 

                  
A
utomatic identification System: c'est à dire l'AIS.

L'AIS est un système de sécurité qui oblige tous les navires marchands à émettre des informations relatives à leur navigation.
 

 

Avec un récepteur AIS, on reçoit cette information qui contient au minimum le nom du navire, sa position, son lieu de destination, sa charge et le nombre de membres d'équipage.
Toutes ces informations sont émises en utilisant des fréquences VHF. Un simple récepteur AIS vous permet de les recevoir gratuitement à bord. 
Vous pouvez choisir d'émettre et de recevoir, ou de recevoir seuleument.

 

 

 
 

Toutes ces informations s'affichent graphiquement et automatiquement sur la carte de votre navigateur. Repérez immédiatement les navires trop proches, simulez les conditions d'une éventuelle collision...
 

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Par temps de brume c'est un outil tout simplement indispensable.


Plus fort encore et parfaitement inutile pour nous, voici un lien qui nous mène sur un site
étonnant:   
www.marinetraffic.com/ais/default.aspx
 
 

 
 
 
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